ÉCRIVEZ AU MINISTRE DE LA JUSTICE DU CANADA

Notre système de justice familiale est en crise. À travers le pays, des enfants sont séparé·es de leur mère et confié·es à des pères violents ou négligents en raison d'un concept pseudoscientifique qui ne devrait pas être utilisée en droit.

L’« aliénation parentale » est un concept de pseudoscience utilisé dans les litiges familiaux pour réduire au silence les mères et les enfants qui dénoncent les violences familiales commises par le père.

Au lieu de croire les enfants, les tribunaux peuvent considérer qu’un·e enfant a été « aliéné·e » ou a subi un « lavage de cerveau » par sa mère, ce qui conduit à des mesures dangereuses et parfois punitives visant à séparer la mère et l’enfant.

L’« aliénation parentale » a été complètement discréditée et ne devrait pas être utilisée dans les tribunaux canadiens.

L’été dernier, la Rapporteuse spéciale des Nations unies sur la violence contre les femmes et les filles, ses causes et ses conséquences, Reem Alsalem, a présenté un rapport sur l’utilisation des accusations d’« aliénation parentale » à l’encontre des femmes et des victimes de violences familiales.

Sa conclusion ? Les États doivent « légif[érer] pour interdire l’invocation de l’aliénation parentale ou de pseudoconcepts du même type dans des affaires relevant du droit de la famille ».

Joignez-vous à notre campagne en envoyant un courriel à votre député·e, au ministre de la Justice du Canada et aux chefs de parti pour leur demander d'interdire les accusations d'aliénation parentale devant les tribunaux.

Faites entendre votre voix et dites à votre député·e, au ministre de la Justice et aux chefs de ‧partis ‧qu'il faut agir maintenant pour protéger les femmes et les enfants, avant que d’autres enfants ne soient forcé·es de vivre avec un parent violent.

Joignez-vous à nous pour demander au gouvernement canadien de s’engager à interdire l’utilisation des accusations d’aliénation parentale dans les affaires de droit de la famille.

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Notre système de justice familiale est en crise, c’est pourquoi je vous écris pour vous demander d’interdire l’utilisation des accusations d’« aliénation parentale » dans les procédures judiciaires. Il s’agit d’une étape cruciale pour la protection des femmes et des enfants au Canada.

« L’aliénation parentale » est un concept controversé utilisé dans les situations où les enfants refusent le contact avec un parent ou s’y opposent. Ce concept n’est pas validé scientifiquement, mais il est couramment utilisé dans les tribunaux de la famille.

Dans les procédures familiales et de protection de la jeunesse, les accusations et les conclusions en matière d’« aliénation parentale » sont fortement genrées. En général, on considère que les enfants sont « aliéné·es » par leur mère parce qu’iels refusent de voir leur père. La recherche a montré que cette tactique est utilisée dans les situations de violence familiale pour réduire au silence les femmes et les enfants et invalider leur histoire.

Cela a de graves conséquences. La tactique de l’accusation d’« aliénation parentale » est utilisée pour détourner l’attention de la violence conjugale et fait courir aux enfants le risque d’être placé·es dans des environnements dangereux. Parfois, les mères se voient même refuser tout contact avec leurs enfants.

Ce problème devient incontrôlable, les cas ayant explosé au cours des dernières décennies. Les conséquences sont tragiques. Certaines mères se voient même conseiller par leur propre avocat·e de ne pas mentionner la violence conjugale au tribunal pour éviter d’être accusées d’aliénation !

En 2023, l’ONU a recommandé l’interdiction des accusations d’« aliénation parentale » dans les tribunaux de la famille, et il est temps que le Canada fasse de même. Selon la Rapporteuse spéciale de l’ONU, dans ces situations, la norme de l’intérêt supérieur de l’enfant est violée en priorisant les intérêts du parent, même lorsqu’il y a des preuves de violence conjugale.

Vous devez agir maintenant, avant que d’autres enfants ne soient contraint·es de vivre avec un père violent. Le Canada a besoin d’une législation aujourd’hui pour garantir que la sécurité des enfants est une priorité.

Pour protéger les femmes, les enfants et les victimes de violence familiale, veuillez suivre la recommandation de l’ONU et de l’Association nationale Femmes et Droit et vous engager à interdire l’utilisation des accusations d’« aliénation parentale » dans les tribunaux de la famille en modifiant la Loi sur le divorce.

Merci de me contacter pour m’expliquer comment vous allez agir sur cette question cruciale.

Votre signature sera automatiquement ajoutée à votre lettre.

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